edra78 Sackboy niv.13
Sack : Conservateur de musée Messages : 20518 Age : 53 ID PSN : edra78 Inscription : 14/11/2008 Réputation : 1568
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| Sujet: The Edra rain chronicles : Livre II 26/4/2010, 12:55 | |
| Rappel du premier message :Règle: 3 choix identiques pour valider. Si vous avez raté le début: - Spoiler:
Chapitre 1: Une invitation bien mystérieuse 17 juin 2010 : 10h34
Bard Ow était un dessinateur de bande-dessinées célèbre. Son personnage principal "Argos le grand" était connu dans le monde entier. Tout récemment il avait atteint le millionième album vendu. Bard Ow s'était remis à la BD peu de temps après la mort de sa femme survenue dans un tragique accident de voiture. Lui-même avait survécu à cet accident, c'était il y a déjà 5 ans.
Il était assis face à sa table de dessin cherchant l'inspiration quand quelqu'un frappa à sa porte.
"Bonjour Monsieur Ow, j'ai un recommandé pour vous." Bard signa un papier, prit l'enveloppe et l'ouvrit immédiatement.
C'était une belle invitation sur papier bristol. Il la déplia et lu: "Lord Edra vous invite sur l'île Weary pour un week-end avec 9 autres célébrités venant de divers milieux. Tous les frais sont pris en charge et vous trouverez en pièce jointe les billets d'avion et de bateau pour nous rejoindre. Il s'agit de débattre entre Hommes du monde de la célébrité, de ses avantages et inconvénients." Le départ était fixé au lendemain à 13h45 à l'aéroport Charles De Gaulle.
Bard Ow tapa dans google le nom Weary. C'était une petite île au sud ouest de l'Islande. Il y avait visiblement qu'une seule belle demeure appartenant à un certain Lord Edra.
Chapitre 2: Des recherches et des ennuis Il tapa ensuite Lord Edra sur Google. A priori c'était un homme d'affaire très riche mais il n'y avait aucune photo de lui sur le net. Il aimait visiblement la discrétion et habitait principalement à Paris.
Bard Ow n'était pas très emballé à cette idée d'invitation et voulait absolument en savoir plus sur ce mystérieux Lord Edra.
C'est alors qu'il eut une idée de génie. Il avait accès en tant que célébrité au Who's Who (l'annuaire des Célébrités et Hommes d'affaire). Il trouva sans mal la fiche de Lord Edra, et obtint une adresse à Paris: le 22 avenue Foch.
Il décida de s'y rendre sur le champ en taxi.
17 juin 2010 : 11h56 Le taxi le déposa devant la porte du 22 avenue Foch. C'était une belle porte verte en bois sculpté. Ceux qui habitaient ici étaient bien sur très riches. Il entra dans le hall et regarda les boites aux lettres... Lord Edra 3ème étage...
Le vieil ascenseur ne lui inspirait pas confiance il décida de monter à pieds.
En arrivant au 3ème étage il constata qu'une porte était entrouverte. C'était l'appartement de Lord Edra. Il frappa mais personne ne répondit.
Il décida d'entrer malgré tout. Il faisait très sombre dans l'appartement et tâtonna pour trouver un interrupteur. Il alluma le lustre du salon et vit que certains meubles étaient renversés. Il y avait eu une bagarre ici.
Bard Ow avança dans la pièce et vit derrière un canapé le corps d'une femme, un couteau planté dans le ventre.
Il s'approcha et retira le couteau, du sang coula avec abondance sur ses mains et tacha même ses vêtements. La jeune femme était morte et le crime devait être très récent. Bard Ow était horrifié.
Bard Ow décida de fouiller cet appartement. Il regarda sur un bureau les différents papiers qui s'y trouvaient. Il y avait parmi ces papiers un dossier bien évidence. Il l'ouvrit et lu la première feuille. C'était un contrat de location de l'appartement du 22 avenue Foch appartenant au Lord Edra à un certain... Bard Ow.
Mais je n'ai jamais loué cet appartement pensa t-il.
C'est alors qu'une musique commença à se faire entendre. Bard Ow se retourna et se dirigea vers la source de cette musique. Les paroles de la chanson débutèrent: First, when there's nothing but a slow glowing dream That your fear seems to hide deep inside your mind...
Il connaissait ces paroles et cela lui rappela des souvenirs.
All alone I have cried silent tears full of pride In a world made of steel, made of stone
Well I hear the music, close my eyes, feel the rhythm Wrap around, take a hold of my heart
C'était la chanson du film Flashdance, sa femme adorait ce titre. Il remarqua sur le lecteur CD un papier sur lequel était écrit "Souvenez-vous".
"Mais qu'est-ce que cela veut dire?" pensa Bard Ow. Au même moment il entendit un bruit derrière lui, comme un clic. Il se retourna.
Un homme tenant un revolver se dressait devant lui. L'homme lui colla le pistolet sur la tempe et sans dire un mot tira. Bard Ow ferma les yeux par réflexe, et dans les quelques millièmes de secondes qui précédaient l'impact il se demanda s'il reverrait sa femme.
Le tueur rangea le papier et le CD dans sa poche puis mit les gants à Bard Ow qui gisait sur le sol et s'en alla.
Chapitre 3: Le commissaire Djosan enquête 17 juin: 12h35 Le commissaire Joe Djosan était un commissaire très apprécié au 36 quai des orfèvres. Sa réputation était excellente même si beaucoup de personnes n'appréciaient pas son ton très direct. Il mangeait un bon plat de spaghetti bolognaise dans son bistrot favori "Le père Dino". Le procureur de la République Miche l'appela sur son portable. "Je vous attends au 22 avenue Foch, on nous a signalé un coup de feu." "Vous souhaitez que je prenne l'enquête en charge?" demanda Djosan. "Oui c'est un quartier sensible, je veux un pro" répondit le procureur Miche.
"Allez-vous faire foutre je fini de manger!"répondit brutalement Djosan. "humm c'est vrai on est jeudi, vous mangez dans votre resto italien. La police scientifique est actuellement au travail, venez dès que possible, et ne prenez pas de dessert!" répondit le procureur.
Miche connaissait bien les habitudes du commissaire Djosan. Tous les jeudis il mangeait "chez Dino". Miche ne se formalisait plus de ces remarques parfois très directes.
Djosan termina son plat, et but rapidement son verre de Bardolino bien frais. "Commissaire un petit Tiramisu maison?" lança le chef cuisinier Dino
Djosan se rappela de la remarque du procureur, et répondit après quelques secondes d'hésitation: "Avec plaisir Dino"
Après avoir savouré son Tiramisu, réglé l'addition, le commissaire prit sa voiture et se rendit immédiatement au 22 avenue Foch. La circulation était fluide, il arriva assez vite et se gara devant l'immeuble. Son AX KWAY détonnait un peu dans cet arrondissement de Paris.
17 juin: 13h29 Il franchit le cordon de sécurité et rentra dans l'appartement.
Deux corps gisaient sur le sol. Le procureur Miche était déjà présent. "Il était bon le dessert?" lança ironiquement le procureur Miche et continua sans attendre une réponse: "Nous avons le corps d'une femme, mort causée à priori par un coup de couteau dans le ventre. Et nous avons le corps d'un homme ..." "Mort d'une balle dans la tête? vu l'état de la tête cela semble évident". coupa le commissaire.
"les autopsies prévues aujourd'hui confirmeront. Les photos ont été prises et la police scientifique a relevé les empreintes, l'appartement est à vous commissaire." déclara le procureur Miche.
Le commissaire enfila des gants et fouilla le corps de l'homme. Il trouva son portefeuille et prit la carte d'identité. "Bard Ow! ça alors!" dit-il après avoir examiné la carte d'identité. "Vous le connaissez?" demanda le procureur Miche.
"C'est un dessinateur de BD, ma femme adore les aventures d'Argos le grand". répondit le commissaire Djosan.
"Connait pas" répondit le procureur Miche. "Sauf votre respect, vous n'avez pas une tête à lire des BD" plaisanta Djosan.
Il y avait aussi dans une poche intérieure son téléphone portable et une invitation sur un papier Bristol sur laquelle était griffonnée cette adresse.
Puis le commissaire fouilla la jeune femme. Mais elle n'avait pas de papier sur elle. Il remarqua un sac à main posé sur un fauteuil.
Il l'ouvrit et pris une carte d'identité, il reconnut la victime sur la photo. "La femme s'appelle Téa Pope". Le procureur Miche dit au commissaire "Finalement c'est simple: C'est un crime passionnel, Bard Ow poignarde la fille et comme il regrette son geste il se suicide."
"Ce n'est pas un crime passionnel" déclara le commissaire Djosan. "ah oui et pourquoi?" demanda Miche "Il porte des gants, si c'était passionnel il n'aurait pas mis de gants."
Le commissaire remarque que Bard Ow tenait un papier dans sa main. C'était un contrat de location de l'appartement du 22 avenue Foch entre un certain Lord Edra et Bard Ow.
Puis le commissaire regarda le téléphone portable de Bard Ow. Il regarda les derniers numéros appelés. Bard Ow appelait souvent un certain Arthur Denis.
Le commissaire dit à un de ses hommes:"Continuez à fouiller l'appartement, je redescends à ma voiture". Le procureur Miche lui dit "Passez me voir demain vers 16h00 pour faire un point sur cette affaire!".
Djosan descendit l'escalier et monta dans sa voiture. Il pouvait faire des recherches sur son ordinateur de bord. Il fallait juste saisir le nom et le prénom d'une personne pour avoir accès à plein d'informations.
Chapitre 4: Lord Edra Le commissaire était intrigué par ce Lord Edra. Son nom figurait sur cette invitation et aussi c'était le propriétaire du 22 avenue Foch. Il tapa ce nom sur son ordinateur.
Lord Walter Edra Date de naissance 4 février 1965 à Bath (Royaume-Uni) Adresse connue : 22 avenue Foch à Paris (France) Homme d'affaire (Export/import de matériel informatique) Casier : Vierge Représenté par : Maitre Marcel Thibe (32 avenue de Messine Paris)
"Il n'y a pas grand chose de folichon" pensa Djosan. "Allons voir cet avocat".
Il démarra sa voiture, l'avenue de Messine n'était qu'à une bonne dizaine de minutes de sa position. Cette jolie avenue menait tout droit au parc Monceau. Il se gara et sonna à l'interphone. Une voix féminine répondit "Oui?" "Commissaire divisionnaire Joe Djosan, je souhaite parler à Maitre Marcel Thibe" Un bip sonore déclencha l'ouverture de la porte.
Le cabinet était au rez-de-chaussée. Il entra. Une assistante arriva. "J"ai prévenu Maitre Thibe, il termine avec un client et va vous recevoir". Le commissaire s'assit dans la salle d'attente et pris une revue.
Quelques minutes plus tard, l'assistante décrocha son téléphone. "Oui Maitre, je le fais entrer tout de suite." le commissaire se leva et alla vers le bureau de Maitre Marcel Thibe, avocat de ce Lord Edra.
"Bonjour Monsieur le commissaire, que puis-je pour vous?" demanda Thibe "Bonjour Maitre, il y a eu un crime au 22 avenue Foch et votre client un certain Lord Edra est le propriétaire" déclara Djosan "Je comprends", l'avocat se leva et pris un dossier dans son armoire.
"Mon client Lord Edra est actuellement en Argentine pour affaire, je ne suis pas autorisé à vous en dire plus ni à vous donner son lieu de résidence à l'étranger" dit il en ouvrant le dossier et il continua: "J'ai ici une une copie du contrat de location du 22 avenue Foch pour un certain Bard Ow. C'est donc lui qu'il faudrait interroger."
"Merci" répondit Djosan même si cette information n'était pas nouvelle. "Avez-vous une photo du Lord Edra, je n'en ai trouvé aucune". "Lord Edra tient à sa tranquillité et à sa sécurité. Je n'ai aucune photo de lui et vous n'en trouverez pas."
"Bien je ne vais pas vous retenir plus longtemps" dit Djosan qui avait l'impression de perdre son temps.
Le commissaire sortit du bureau et ferma la porte. L'avocat prit alors immédiatement son téléphone et composa un numéro.
"Allo? Lord Edra?... J'ai eu la visite d'un commissaire de police, il s'appelle Joe Djosan...Non je n'ai rien dit bien sur mais je crois que vous avez des problèmes....C'est le moment de vous demander une augmentation de mes honoraires disons 100 000 euros?....ah? vous n'êtes pas d'accord? j'ai oublié de vous dire que j'ai une photo de vous dans mon tiroir et je pourrais la donner à la police...oui bien sur à ce soir 20h00 dans mon bureau" et il raccrocha.
17 juin: 15h37 Djosan était dans sa voiture. Je crois que je dois plus me renseigner sur les victimes pensa t-il.
Chapitre 5 : Téa Pope Téa Pope était la deuxième victime retrouvée avec Bard Ow au 22 avenue Foch. Quel était le lien entre ces deux victimes? Djosan tapa Téa Pope sur son clavier.
Date de naissance 8 mars 1984 à Paris Adresse connue : 10 rue de vaugirard à Paris Profession : Taupe Modèle (NDLR : faute volontaire^^) Casier : Implication dans l'affaire n° DEAR98752
Djosan cliqua sur le n° de l'affaire pour accéder au dossier. La réponse fut étonnante "Données effacées". Les numéros commençant par les lettres DEAR étaient des affaires de meurtres.
Djosan décida de se rendre au domicile de Téa Pope. Il arriva au 10 rue de vaugirard, c'était la plus longue rue de Paris. Il sonna à l'interphone et fut surpris d'entendre une voix. Téa Pope vivait avec une colocataire qui s'appelait Betty Groune. Betty Groune se mit à pleurer quand Djosan lui annonca la mort de Téa Pope.
"Savez-vous si votre amie avait des ennemis?" demanda Djiosan "Non pas que je sache" répondit Betty. "votre amie a été impliqué dans une affaire de meurtre, étiez-vous au courant?" "Oui, Téa a été accusé d'avoir tué il y a 5 ans une concurrente pour obtenir un énorme contrat avec la célèbre marque de haute-couture Yves Ennedric. Il ne restait que deux personnes pouvant obtenir ce contrat : Téa et une fille qui s'appelait Julie Butter. Mais sans preuves concrètes, Téa ne fut pas poursuivie pour ce meurtre. Je crois que la police avait un autre suspect."
Djosan se demanda si tout cela avait un rapport avec le double meurtre de l'avenue Foch. "Se sentait-elle menacée?" répliqua Djosan "non, tout allait bien, en plus elle allait peut-être avoir un nouveau contrat, elle venait d'être convoqué à un casting" Betty Groune tendit une lettre à Djosan.
Djosan parcouru rapidement la lettre : "Lord Edra souhaite votre présence au 22 avenue Foch à partir de 10h30..."
"Qui vous a remis cette lettre?" demanda Djosan? "Lord Edra en personne, il est venu...", Betty ne put terminer sa phrase, une balle venait de l'atteindre à la tête. Cela venait de l'appartement situé en face. Djosan sortit son arme de son étui, et se précipita vers l'immeuble en face. Il arriva dans le hall. Un ascenseur était en train de descendre. Était ce le tueur?
17 juin: 16h30 Djosan monta l'escalier quatre à quatre. Le commissaire entendait quelqu'un courir. Il arriva tout en haut de l'immeuble, la trappe d'accès du toit était ouverte. Le tueur avait du s'échapper par là.
Il monta à l'échelle, et arriva sur le toit. Les jardins du Luxembourg et Notre-Dame offrait un splendide panorama.
Une silhouette disparue derrière une cheminée, Djosan fonça, il allait peut être coincé le tueur. Le tueur sauta sur le toit de l'immeuble voisin et se retourna pour tirer. Djosan s'allongea par terre et se cacha derrière un petit muret.
Il en profita pour prendre son portable et appela son coéquipier Henri Kou qui était en repos aujourd'hui. "Henri? j'ai besoin de ton aide, je suis en face du 10 rue de vaugirard sur le toit à la poursuite d'un tueur et demande des renforts aussi." "J'arrive tout de suite". répondit Henri Djosan avait une confiance aveugle en son coéquipier Henri Kou. Il faisait équipe depuis plusieurs années, et par chance il n'habitait pas très loin d'ici.
Le calme était revenu, on entendait juste les klaxons et les moteurs des voitures au loin. Le tueur avait du reprendre sa route. Djosan se releva prudemment et décida de sauter sur l'immeuble voisin.
Il prit de l'élan en déployant toute sa force et son énergie mais son saut était un peu trop court, et il se rattrapa in extremis à la gouttière. Il était suspendu dans le vide à une quinzaine de mètres du sol. Ses deux mains tenaient fermement la gouttière mais il sentait que ces forces diminuaient. De plus la gouttière commençait à se désolidariser du mur. Djosan remarqua un petit échafaudage à quelques mètres sous lui. Il pouvait peut être lâcher prise pour tomber sur cet échafaudage. Mais c'était risqué car une chute lui serait fatale.
C'est alors que le tueur réapparu à une vingtaine de mètres, il s'était caché. Djosan était dans une très mauvaise situation. Le tueur portait une cagoule rendant toute identification impossible.
Djosan n'avait que quelques centièmes de seconde pour faire le bon choix, c'était une question de vie ou de mort.
Djosan essaya de négocier avec le tueur pour au moins de gagner du temps. "Les renforts arrivent, il est encore temps d'arrêter tout ça, cela sera pris en compte dans votre procès!" cria Djosan. Le tueur qui était maintenant tout près du commissaire portait une combinaison noire et une cagoule mais il était impossible de l'identifier.
Djosan réalisa que sa décision n'était certainement pas la meilleure, il avait en face de lui un homme determiné qui avait tué au moins 3 fois et il n'était pas en position de négocier quoi que ce soit. Le tueur ne prononça pas à un mot, il leva son pied droit et écrasa les doigts de Djosan. Djosan résista à la douleur, le tueur releva son pied droit et recommença. Cette fois Djosan lacha prise, ses doigts devaient être cassés. Il tomba en tournant sur lui même vers l'échafaudage, rebondit dessus et bascula à nouveau dans le vide. Cette chute lui semblait sans fin, il finit par tomber sur le dos sur le trottoir.
Le tueur n'attendit pas la fin de la chute pour disparaitre.
Djosan avait le souffle coupé, son dos lui faisait atrocement mal mais il était encore en vie. Il entendait au loin les sirènes de la police. Les minutes lui semblaient interminables. Henri Kou venait d'arriver et de voir le corps de Djosan sur le sol. "Qu'est ce qui s'est passé?" lança Henri "Le tueur m'a eu comme un bleu, je suis tombé du toit" murmura péniblement Djosan Le procureur Miche arriva également, il avait entendu sur les fréquences de la police la demande de renfort. "Djosan bon dieu! pourquoi êtes-vous intervenu tout seul?" hurla Miche. Les secours venaient d'arriver et posaient une minerve autour du cou de Djosan. Une partie des secours alla dans l'appartement de Betty Groune mais pour elle il n'y avait plus rien à faire.
"Kou vous reprenez l'enquête!" cria Miche "Henri...écoutes moi....enquête sur Julie Butter et Lord Edra, tu trouveras mes notes dans ma voiture garée en face du n°10, prends mes clés" continua Djosan avec difficulté. Djosan fut emmené sur une civière dans une ambulance. Pour lui l'enquête était terminée. Henri Kou alla immédiatement à la voiture de Djosan, et regarda son calepin. Il prit connaissance de l'enquête de Djosan.
17 juin: 17h10 Henri Kou alluma l'ordinateur de bord de Djosan et tapa Julie Butter (victime d'un meurtre dont Téa Pope fut suspectée).
Date de naissance 7 février 1985 à Metz Parents inconnus (abandonnée et adoptée par la famille Butter) Décédée le 5 juin 2005 -Meurtre- Dossier non résolu n°DEAR98752 Mariée à Bard Ow le 12 juin 1999 à Paris Adresse connue : 32 avenue Paul Doumer à Paris Profession : Top Modèle Il cliqua sur le n° de dossier mais les données étaient effacées. "Ah oui Djosan l'avait écrit dans ses notes" se rappela Henri. Il y avait donc un lien entre Téa Pope et Bard Ow les deux victimes de l'Avenue Foch. Il s'agissait de Julie Butter, pour Téa Pope c'était une rivale et pour Bard Ow c'était sa femme.
Chapitre 6 : Un dossier scellé Henri Kou décida d'appeler Arthur Denis le meilleur ami de Bard Ow. "Allo Mr Denis...Mon nom est Henri Kou inspecteur de la police judiciaire. Je voudrais vous rencontrer immédiatement au sujet de votre ami Bard Ow et de sa femme Julie Butter...oui je peux venir immédiatement chez vous... vous habitez au 8 avenue Victor Hugo, j'y serais dans une vingtaine de minutes."
Henri Kou démarra la voiture de Djosan et roula en direction de l'avenue Victor Hugo. Arthur Denis était un architecte très connu, il habitait un magnifique duplex. Kou arriva et grimpa les escaliers pour arriver le plus vite possible chez Arthur Denis. Henri Kou vit Arthur Denis les yeux plein de larmes, il avait appris un peu avant la nouvelle du décès de son ami Bard Ow et semblait très affecté.
"Merci de me recevoir, M. Denis, je vous résume rapidement la situation: Votre ami Bard Ow a été retrouvé assassiné dans un appartement qui se trouve au 22 avenue Foch. Dans cet appartement il y avait également le corps de Téa Pope une "taupe modèle". Bard Ow louait cet appartement à un certain Lord Edra qui l'avait invité également sur une ile. Téa Pope devait ,quant à elle, passer un casting dans cet appartement pour ce lord Edra.
"Mais Bard Ow n'a jamais loué cet appartement c'est un mensonge!" cria Arthur Denis.
Kou reprit: "Téa Pope a été suspecté du meurtre de Julie Butter la femme de Bard Ow il y a 5 ans...." Arthur Denis le coupa "Un drame horrible, Bard Ow a également été suspecté, sa femme est morte dans un accident de voiture, il était présent dans la voiture et a survécu miraculeusement. Il a touché un contrat d'assurance vie et a pu ainsi arrêter son travail et reprendre ses BD"..
"Je comprends qu'il ait été suspecté" pensa intérieurement Henri Kou.
"Donc Bard Ow et Téa Pope sont les deux suspects dans l'affaire du meurtre de Julie Butter et ils sont morts : ce n'est pas une coïncidence!" dit Arthur Denis.
"Ce serais donc une vengeance? et comme le meurtrier ne connait pas le nom du coupable il a tué les deux?" pensa Henri Kou
Arthur Denis continua: "Je dois vous dire une chose importante, Bard Ow a confié à son avocat Maitre Thibe un dossier scellé. Il y a plus de 5 ans Il avait demandé à un détective privé de trouver la vraie famille de Julie Butter. Il voulait donner ces informations à sa femme car il savait que cela la perturbait, mais elle est morte avant....Bard Ow m'avait confié que ce dossier comportait une information capitale mais il n'a pas voulu me dire laquelle."
Thibe... ce nom disait quelque chose à Henri Kou, c'était l'avocat de Lord Edra...
Il décida de foncer chez cet avocat.
17 juin: 18h35 Il arriva au 32 avenue de Messine chez Maitre Marcel Thibe. Djosan était passé en début d'après-midi et n'avait rien obtenu. Henri Kou était déterminé, ce dossier devait être très important. L'assistante l'accueilli mais Henri Kou fonça sans attendre dans le bureau de l'avocat. Il sorti son badge :"Mon nom est Henri Kou je dois parler vous parler immédiatement!" Maitre Thibe dit à son assistante "Vous pouvez rentrer chez vous ma chère, je n'ai plus de rendez-vous".
"Vous étiez l'avocat de Bard Ow?" demanda Kou "Effectivement" répondit Thibe. "Bard Ow vous a transmis un dossier scellé il y a 5 ans je veux le voir" demanda avec autorité Kou. "Il n'en est pas question et en plus vous n'avez pas de mandat" répliqua en riant l'avocat.
Chapitre 7 : Un secret révélé Henri Kou était très énervé, il insista auprès de l'avocat mais celui-ci était obstiné. Il décida d'appeler le procureur Miche. Il composa avec fébrilité le numéro de son téléphone portable mais personne ne répondait. Cela sonnait dans le vide... c'est alors qu'une mélodie se fit entendre à l'extérieur du bureau. Cette mélodie devenait de plus en plus forte, et finalement le procureur Miche venait de rentrer dans le bureau et pointait un pistolet en direction de Henri Kou. Kou raccrocha, le tueur était devant lui, c'était le procureur Miche. "Je vous ai suivi Henri" déclara Miche. "Je ne savais pas que Bard Ow avait un dossier sur ma famille" puis il continua "Henri vous êtes trop fort...Thibe espèce d'escroc donnez lui donc le dossier et ma photo" ordonna Miche L'avocat était blanc comme un linge, il ouvrit le coffre et prit le dossier. Puis ouvrit le tiroir de son bureau et récupéra une photo du procureur Miche. Henri Kou ouvrit le dossier. En le parcourant rapidement il vit que Julie Butter avait un frère, ils avait été séparé à la naissance de Julie et placé dans deux familles d'accueil différentes. Ce frère s'appelait Robert Miche procureur de la République. "J"ai fait des études de droit pour devenir procureur, mon seul but dans la vie était de retrouver ma sœur. Elle était trop petite pour se rappeler de moi bien sur." Miche continua: "Quand je l'ai enfin retrouvé, elle a été assassiné avant même que la revois! J'ai donc suivi l'enquête personnellement: Il y avait deux suspects son mari Bard Ow et une rivale pour un contrat en or une dénommée Téa Pope. Mais faute de preuve, l'affaire fut classée sans suite. Ma sœur ne serais donc pas vengé. C'était insupportable pour moi." "J'ai donc décidé d'éliminer ces deux personnes. Vous connaissez la suite. Je voulais faire accuser Bard Ow du meurtre de Téa Pope, je trouvais cela amusant. Mais je ne pensais pas qu'il viendrait au 22 avenue Foch, je voulais le tuer à l'aéroport avant qu'il prenne l'avion et maquiller cela en suicide." "Je peux vous poser une question?" demanda Henri Kou "si vous voulez" répondit Miche "Lord Edra c'est donc vous? mais pourquoi Edra?" "Vous vous rappelez le n° des affaires de meurtres commencent par DEAR suivi d'un numéro, j'ai donc pris un anagramme et cela donne EDRA..." "Et voilà je crois qu'il est temps de nous quitter" termina Miche. A ce moment précis une voix féminine se fit entendre "Maitre Thibe, j'ai oublié de vous faire signer le cahier" c''était l'assistante qui était revenue, elle était essoufflée. Miche se retourna par réflexe, Henri Kou saisit immédiatement cette opportunité et fonça sur le procureur pour le désarmer. Une lutte s'en suivie, un coup de feu partit. Les deux hommes roulèrent par terre. L'assistante cria devant cette scène, l'avocat tremblait comme une feuille. Chapitre 8 : EPILOGUE Henri Kou se releva, le procureur Miche était mort. La balle l'avait atteint au niveau du cœur. Il appela les renforts et informa le vice-procureur de la situation. La police arriva très vite sur les lieux. Kou était content car il avait terminé l'enquête de Djosan. Il n'avait qu'une envie maintenant: aller le voir à l'hôpital. En quittant le bureau, il se demanda qui avait réellement tué Julie Butter, cette énigme resterait certainement sans réponse.
Dernière édition par edra78 le 7/5/2010, 18:52, édité 44 fois | |
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